الاثنين، 23 نوفمبر 2009

IFRANE : Quant à d’un droit aux indemnités du bois de feu ,NOUVELE SERIE OUVERTE DE DEBRAYAGES DES FONCTIONNAIRES


IFRANE : Quant à d’un droit aux indemnités du bois de feu
CES MARDI ET MERCREDI, NOUVELE SERIE
OUVERTE DE DEBRAYAGES DES FONCTIONNAIR
Le POURQUOI les syndicats et le gouvernement tiennent aux bouts d’une corde

Mohammed ABID

Une fois la saison hivernale arrive, le froid menace le Moyen Atlas et les tensions chauffent dans la province d’IFRANE au sein des fonctionnaires du secteur public pour revendiquer leur droit aux indemnités au bois de chauffage, et L’opinion public locale remonte de créneau pour dénoncer le silence des autorités face aux conditions climatiques qui risquent de coûter cher aux habitants. Les habitants ont désormais droit aux soins médicaux et aux médicamentsSacré sinon sempiternel problème qui depuis plus d’une décennie constituait le cheval de bataille des différents départements concernés pour de même préoccuper le centre d’intérêt des différents syndicats par le biais de leurs bureaux locaux à l’échelon de cette région reconnue par son climat pénible, surtout après une certaine décision des services des eaux et forêts de ne plus doter les citoyens de cette région du bois de chauffage subventionné par les autorités provinciales
Puisque la série des débrayages continue à faire sa loi au sein des fonctionnaires du secteur public dans cette province d’IFRANE , avec l’arrivée de la nouvelle saison hivernale on exorde la série des grèves à l’échelon PROVINCIAL puisque les syndicats tous en commun sont décidés à aller jusqu’au bout pour avoir gain de cause, surtout face à ce fait de la nonchalance des départements concernés à l’échelon gouvernemental qui ne daignent pas intervenir pour mettre terme à cette crise de revendication des indemnités de bois de feu qu n’a que trop duré
Il y a d’abord lieu de signaler que depuis des années 1980, et pour sauver cette marginalisation soulevée dans une antécédente décision du premier ministère rendue publique en 1977 concernant la classification des régions et provinces marocaines en trois zones(la une groupant les provinces sahariennes et certaines provinces considérées comme zone à climat pénible pour lesquelles une prime de résidence très encourageante fut réservée…), le gouvernement de l’époque en commun avec les services des eaux et forêts avait décidé de venir en aide aux familles à revenu très limité et aux fonctionnaires, en leur gratifiant de bois de feu à des prix très économiques…Ils étaient 7000foyers à bénéficier de 3tones du bois de feu par année et par foyer, avec le temps cet avantage allait se généraliser pour profiter à toute la population. Celà n’a pas pu continuer car selon les responsables les besoins de la ville d’IFRANE en bois de feu n’ont pas cessé d’augmenter pour atteindre aujourd’hui 90.000tonnes par an, alors que les 116.000hectars de la forêt ne permettent ,selon toujours des responsables de la forêt, que40.000 tonnes !!??..Celà devait changer aussi avec l’accroissement inexorable de la demande de bois de chauffage dans un cycle irréversible de la dégradation écologique
Et le problème du bois de feu continue ainsi à chauffer les tensions chez toute la population et spécialement les fonctionnaires assistés des syndicatsUne traînée de poudre donc qui donne avis de tempêteFaut-il encore le soulever, et selon les circonstances réelles, seulement 50.000tonnes de bois de feu furent déclarées et disponibles chaque année, subventionnés à des prix de 250dirhams la tonne, soit plus la moitié de son prix réel au marché libre, a été accordé annuellement aux habitants de la province d’IFRANE pour contribuer en guise de solidarité, à apaiser les souffrances des ménages de cette région connue pour son climat très froid
Et ce fut « le cercle des bénéficiaires qui s’est élargit aux fonctionnaires, aux administrations et autres catégories sociales
Une sévère critique au pouvoir public local dans la manière de répartir cette
D’autres raisons non évoquées officiellement seraient aussi à l’origine de la prise de cette décision…On évoque principalement aussi l’absence de textes de loi réglementaire des coupes destinées du bois de feu subventionné (une commercialisation qui ne reposait sur aucun droit juridique)- Dans ce sens, de nombreux responsables de communes ont depuis souvent polémiqué là dessus, estimant que les administrations enfreignent la loi en grevant et privant les escarcelles de ces dernières de cette plus-valueD’autres évoquant la découverte de nombreuses irrégularités concernant l’exploitation de ces coupes de bois de feu…On parle de détournement du bois subventionné pour être vendu ailleurs au marché libre Avec les scandales qui ont éclaté en 2002et2003, les gestionnaires de la forêt donnaient l’impression d’opter pour la solution facile en extirpant le mal de ses racines pour sans doute éviter tout retournement de situation…Quitte à créer une situation sociale explosive
En effet, une pénurie est telle que les familles et les fonctionnaires voient leur mauvaise condition de vie empirer.Et le bois est devenu une des principales dépenses des habitants, (surtout que ce fardeau représente la principale source de combustible pour les 90%de la populationCeci dit, les fonctionnaires, comme déjà indiqué, s’estiment toujours les victimes dans cette affaire et trouvent par le biais des syndicats le moyen de se révolter contre cette décision de les priver du bois feu subventionné par l’ETAT
Des syndicats, de leur part, qui refusent toute solution au problème du bois de chauffage tant que les responsables concernés à l’échelon gouvernemental n’engagent pas un dialogue sérieux et serein tout en continuant à ignorer les revendications des syndicats et leurs propositions, puisque ces syndicats posent la question du bois de chauffage dans sa globalité et pas uniquement sur le bois de feu en expliquant que la longue durée du FROID(pas moins de 8mois par année ) impose des charges supplémentaires liées notamment aux maladies, aux exigences vestimentaires, aux besoins énergétiques alimentaires..Ce qui constitue un fardeau lourd handicapant les fonctionnaires de la région..C’est ainsi une approche systématique a été adoptée focalisant la lutte des syndicats sur principalement l’intégration de la province d’IFRANE au sein de « la zone A » (zone considérée comme régions à climat pénible)…/...Une revendication qui a eu l’assentiment des responsables dans la province
« La situation laisse à désirer dans cette province d’Ifrane TROP désocialisée quant à ce droit d’indemnité de résidence réservée aux fonctionnaires de l’ÉTAT dans de pareilles zones de climat pénible, c’est à cause de ce froid glacial que les fonctionnaires des services publics affiliés aux quatre centrales syndicales sont poussés à organiser des grèves de 48 heures,ces mardi24 et mercredi 25 novembre 2009 . Ils revendiquent le reclassement de la région en zone A et une indemnité pour affronter le climat très dur de la région », nous explique un militant de l’AMDH à Azrou, et d’ajouter : « Le froid augmente les enchères autour du bois en en faisant un trésor inestimable. C’est saisonnier, dès que le froid envahit la région, les exploitants de la forêt surtout les commerçants profitent de la conjoncture en débitant le bois à 1000 DH la tonne. Les familles ont besoin d’au moins deux tonnes pour se réchauffer, alors que leur pouvoir d’achat ne le leur permet pas », Les familles, n’ayant d’autre source de vie que l’élevage et l’agriculture, n’ont pas les moyens de s’acheter ni bois ni appareil de chauffage électrique Et ce n’est que la partie plausible de l’icebergUn combat donc qui reste ouvert, aux responsables concernés du secteur public dans le gouvernement de réagir convenablement et correctement pour devancer ce désarroi et de revoir cette suppression du bois de feu économique dans une région où le thermomètre descend parfois très bas encore plus que moins les 7 degrés au dessus de zéro que les speakers de la météo annoncent à la télé au moment même les routes vers cette région
sont biffées à cause de la neige qu’on s’entend encore pénible dans nos prochaines semaines


PAR/ Mohammed ABID - AZROU

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